Tellement de maux à écrire.

Tellement de choses à faire en 24h.

Vois tu cette date ?

Juste à coté du titre ?

Elle peux ne rien dire pour beaucoup de monde...

Moi je sais que d'ici deux heures, elle aura changer...

Et qu'un jour de plus se sera écoulé...

Qu'un jour de moins il me restera entre ces murs...

Ces murs qui me mumure des souvenirs à l'oreille...

Ces pièces qui me chantent sans cesse le refrain de notre amour...

Notre amour tellement lointain...

Je sais que nous partons pour le mieux...

Alors pourquoi cette impression malsaine ?

Pourquoi ce doute ?

Tant de questions...

Aucune réponses...

Le temps nous le diras...

Allons-nous vraiment rester en contact ?

Amis pour la vie ?

J'ai peur...

Car je te veux dans ma vie...

Comprend tu le vrai sens de cette phrase Mathieu ?

Je te veux dans ma vie, jusqu'à ma mort...

Je veux t'appeller encore à tout les jours pour te raconter n'importe quoi...

Je veux te voir à ton réveil même quand tu aura 50 ans...

Ce n'est pas mon amour qui te parle en ce moment...

C'est mon coeur...

C'est tout ce qu'il y a de plus pur en moi qui te lance ce cri...

Car oui, c'est vrai, je t'aime encore comme une amoureuse...

Je ne peux te le cacher...

Mais derrière tout ça, il y a une petite fille...

Une jeune femme qui te regarde et qui t'admire...

Une femme qui n'a pas besoin que tu lui dise Je t'aime...

Une femme qui veux te voir heureux... 

Car elle t'aime en criss...

Et elle ne veux pas te perdre...

Peu importe ce qui peux arriver...

Peu importe qui tu aimes...

Car le malheur qui lui est arriver il y a quelque mois n'est rien à coté du chagrin que ce départ représente...

Ne plus te regarder dormir, ne plus prendre mon café avec toi...

Que tu ne sois plus mon premier contact physique à chaque jour...

Tu me manquera...

Même si tu es près...

Ne m'oublie pas...

Même si je sais que tu dis que sa n'arrivera pas...

Ne m'oublie pas...

Car tu es tout ce qui me reste de ce conte de fée que nous avons vécu...

Je dois arrêter maintenant, car le chagrin revient... 

Pas la force de te le cacher ce soir...

Alors je regarde l'heure qui ne cesse d'avancer... 

Et je compte les jours avant mon départ...

Car c'est tout ce qui me reste à faire... 

Je ne peux plus espérer...

Tu es si loin maintenant...

Pourtant je t'attend encore...

Et je t'attendrai toujours...

Au même endroit où tu m'as laissée il y a 4 Mois déjà...

J'ai changer, j'ai grandit...

J'ai appris de mes erreurs...

Plus que 10 jours...

ça m'effraie...

Car je peux maintenant compter les jours sur mes dix doigts...

Jolie Demoiselle.

Ce tic-tac qui m'était tant familier depuis peu hantait mes jours et mes nuits solitaires... Le temps n'avait aucune importance ici, tout comme chaque personnes qui y logeait...

Nous étions beaucoup... Tellement que je ne connaissait pas encore tout le monde, que je n'avais pas encore vu tout les visages...Pourtant, j'en avais croisée plus d'une vingtaine...

Nous avions tous notre raison d'être ici...Il y en avait même qui s'y plaisait... Moi, j'haïssais cette place tout comme j'haïissais chaque personne qui y était.

" Le matin est levé , on se lève et on mange ! " Cette voix stridente, ce ton sévère et dur, je ne pouvais plus l'entendre...  Chaque matin, depuis 2 semaines, je l,entendais ... Toujours vêtue de blanc, un sourire débile affiché, un plateau de nourriture immonde à la main... Cette vieille dame finie venait me réveiller chaque matin et m'obligeais à manger ses plats froids et pré-mastiqué ... Je la détestait...

" Tant et aussi longtemps que tu ne mangeras pas et que tu feras ta tête dure, tu resteras ici ! "  " Je finirai par me sauver, vous verrez ! "  " Rêve ma petite , rêve... "

En effet, je ne fesait que rêver, car chaque porte , chaque fênêtre et chaque armoire était barrés à clé...

Il n'y avait aucune possibilitée de ce sauver de ce lieu cruel où règne les cris d'enfants débiles...

" Je vous en prie, ne m'enfermer pas encore dans cette pièce ! "

Cette pièce, si froide, si petite et si noire, à l'odeur de folie, je la détestait elle aussi... Elle servait à punir les enfants dérangés qui ne voulait pas obéir à leur loi stupide...

Je ne mangeais pas, la pièce.

Je leur criais après, la pièce.

Je rageais contre le mur avec mes poings, la pièce.

Rien à faire dans cette pièce. Aucun meuble, aucune fenêtre. Juste une porte avec un enfant mongol derrière. J'avais beau pleurer, crier , les supplier de me laisser sortir, ils ne voulaient rien savoir... Ils voulaient me dompter, m'obliger à manger. Je ne me laisserais pas avoir par eux.